Mon nom et mon visage ont-ils une réelle importance ?
Je pense que non, mais pour les curieu(ses)(x) voici une présentation succincte:
Je m'appelle Christophe Laborderie et je suis artiste plasticien. Je suis aussi neuro-divergeant de type Autiste. J'ai été élevé par des femmes et depuis ma plus tendre enfance je fus baigné dans cette énergie particulière. Étant né garçon j'ai très vite été curieux de ce qui constituait cette féminité. Physiquement et Énergétiquement, je percevais cette différence fondamentale entre l'homme et la femme. Par comparaison je trouvais l'homme frustre, laid et dépourvu de subtilité. Cela m'a rendu très malheureux, jusqu'à ce que je découvre qu'il y avait en moi, et chez les autres représentants du sexe masculin, une part de féminité. Longtemps j'ai cherché à l'atteindre, et je continue cette quête au travers de mon art.
Ma démarche :
Bon maintenant que vous connaissez mon patronyme, entrons dans le vif du sujet. Ma démarche artistique n'est pas une démarche militante, mais une démarche humaniste, par laquelle je tente de magnifier (augmenter) la part féminine de l'humanité dans l'espoir de changer (équilibrer) la perception de la femme et du féminin dans toutes ses dimensions, mais aussi de bousculer le masculin dans ses certitudes.
Un jour, peut être, le concept même de polarisation homme / femme sera dépassé, mais la route est encore longue, alors j'essaie de casser les codes délétères de cette société patriarcale. Non pas pour faire pencher la balance de l'autre côté mais pour atteindre un équilibre.
Pourquoi la nudité ?
Parce que sous cette peau il y a une âme, belle et complexe et qu'elle transparaît de façon plus claire quand l'armure et les artifices imposés sont ôtés. Ne parle-t-on pas de se mettre à nu lorsque que l'on parle de soi ? Ne dit-on pas une vérité sans fard ?
Mais aussi parce qu'il est temps de "désErotiser" le corps féminin et de le "reSacraliser". Longtemps dans l'art occidental, notamment dans l'art sacré, le corps masculin nu a été utilisé comme évocation de la perfection divine; le corps féminin nu, quant à lui a été utilisé comme symbole du péché. C'est une injustice, le féminin n'a jamais été le vil tentateur si souvent décrit, c'est le regard masculin qui a été dévoyé à force de tabous manipulateurs.
Cette censure de la dimension sacrée du féminin a été la source de beaucoup de dérives et de souffrances, le temps est venu de tourner la page, le pardon vous appartient mesdames, nous ne pouvons que le solliciter au nom de notre part masculine …